Au d�but des ann�es 70, Maharishi Mahesh Yogi a donn� une conf�rence en r�ponse � une question sur l'importance de dire du bien des autres, pr�cisant que la parole est une mesure de la puret� de notre c�ur et de notre esprit.


Question :

Maharishi, dans votre commentaire sur le Bhagavad-Gita vous dites : "Ne pas chercher l'erreur et ne pas parler des d�fauts des autres est consid�r� comme une n�cessit� essentielle � la r�alisation de Dieu et � la lib�ration de la servitude. Quand un homme parle des d�fauts des autres, il participe aux p�ch�s de ceux dont il parle". Comment se fait-il que parler des erreurs et des d�fauts des autres puisse ralentir notre progr�s et influer sur le syst�me nerveux ? Quels sont les m�canismes impliqu�s ?

Maharishi :

Ce qui sort indique ce qui a �t� � l'int�rieur. Ainsi, si les maux de quelques personnes trouvent � s'exprimer, cela signifie que ce mal �tait enregistr� � l'int�rieur. Il indique juste la structure du c�ur, ce qui est contenu � l'int�rieur. Si quelqu'un ne dit jamais de mal des autres, cela signifie qu'il a un c�ur pur, il n'a pas de mauvais en lui.

Si quelque chose de mal est fait par quelqu'un, pourquoi devrais-je porter cette erreur, en y pensant ou en me la rappelant, et essayer de la maintenir dans mon c�ur ? Et si j'en parle, cela signifie que j'ai conserv� quelque chose de cela. Et si le mal est conserv�, alors le c�ur n'est pas pur. Il indique juste quel genre de m�moire est l�, si la puret� est enregistr�e ou si l'impuret� est enregistr�e.

Dire du mal des autres cela signifie tout d'abord transplanter le mal de leur c�ur dans notre c�ur, transplanter le mal de leur esprit dans notre esprit, et alors laisser cette plante grandir en un arbre jusqu'� ce qu'elle s'ext�riorise. Elle s'exprimera de nombreuses fois. Le processus tout entier encha�ne l'�volution. Il nous tire vers le bas.

C'est pourquoi, parmi toutes les choses, le seigneur Krishna dit � Arjuna : "je sais que tu m�rites cette connaissance de la libert�, parce que je n'ai su de toi aucun mal de quiconque". Si vous n'avez dit aucun mal de quiconque, cela signifie que vous n'avez aucun mal dans votre coeur. C'est une mesure.

Nous ne pensons jamais de mal des autres, parce que si quelqu'un a fait mal, pourquoi devrions-nous l'apporter � notre c�ur et rendre notre c�ur impur ? Ce n'est pas n�cessaire. Mais si notre c�ur est d�j� impur, il s�lectionnera son go�t ici et l� et renforcera sa qualit�.

Il y a ce proverbe : " les oiseaux de la m�me plumage volent ensemble " " ceux qui se ressemblent s'assemblent " . S'il y a des ordures d�pos�es dans le c�ur, alors il r�coltera davantage d'ordures � partir de l�. Les oiseaux de m�me plumage volent ensemble. Et puis quel que soit ce qui a �t� rassembl�, il commencera � se r�pandre au dehors.

On ne peut pas dire, " Oh ! Comment cet homme ose-t-il se comporter comme cela, en �tant un m�ditant ?" Parce que l'on ne sait pas combien de bonnes choses se sont d�velopp�es en lui. Nous ne l'avons pas vu trois ans auparavant. Il y a toujours une am�lioration.

Ne pensons jamais quoi que ce soit de n�gatif de quiconque, en particulier parce qu'une fois que nous m�ditons, notre force de pens�e augmente consid�rablement. Et si, avec cette force accrue de pens�e nous pensons bassement de quelqu'un, nous l'entra�nons � �tre � ce niveau de bassesse.

Ne pensons jamais du mal des autres, et ne l'exprimons pas en paroles. Jamais. Il n'est pas n�cessaire d'utiliser notre temps et l'�nergie de notre pens�e et de notre parole pour quelque chose qui n'am�liore pas notre vie, cela ne nous aide pas � nous d�velopper. Ce n'en vaut pas la peine.

D�pensez votre �nergie et obtenez la joie, le bonheur, l'�volution, une plus grande capacit� � appr�cier, une plus grande capacit� � cr�er. C'est de cette fa�on que nous utilisons notre temps et notre �nergie.

 

  Maharishi Mahesh Yogi

 

Pour le bien de tous, La m�ditation Transecndantale. La plus grande d�couverte de l'homme a toujours �t� celle de son